La Wysam 333 vivra sa 15e édition le samedi 25 juin prochain. Les inscriptions sont d’ailleurs ouvertes depuis le 1er janvier, et jusqu’au 19 juin, sur le site de l’épreuve www.wysam333.ch. Certes la météo hivernale de ces derniers jours incite davantage à chausser les skis qu’à enfourcher son vélo.

Pourtant cette épreuve d’endurance, qui figure au top 50 des plus belles cyclos sportives du monde, retenues par le magazine « Le Cycle », demande une bonne préparation. Du moins, si l’on souhaite venir à bout sereinement des défis de 333, 222 ou 111 km du parcours. Une distance que l’on choisi en fonction de son potentiel et de sa condition physique.

Lors de l'édition 2015 -

Lors de l’édition 2015 – Photos Wysam 333 sur Flick’r

Une préparation sur mesure

Tout le monde n’est pas en mesure de suivre l’exemple de Danilo Wyss, parti en Australie préparé sa saison 2016 et participé au Tour Down Under avec l’équipe BMC. Depuis le pays des kangourous, le champion suisse sur route en titre, parrain de la Wysam 333, n’hésite pas à donner un coup de pouce pour promouvoir l’épreuve fondée par son père en 1999. En revanche pour permettre à ceux qui souhaitent arriver au top de leur forme le 25 juin, le comité de la Wysam organise trois séances d’entraînement agendées les dimanches 3 avril et 24 avril sur 111 km, ainsi que le dimanche 22 mai sur 222 km. Ces entraînements seront conduits par un membre de Rideswitzerland. «Pour la troisième année consécutive, les trois défis emprunteront le même tracé, relève Lionel Favre le président du comité d’organisation. Cela permet à nos fidèles participants d’avoir leurs repères. Ce qu’ils apprécient particulièrement. Notre objectif est d’améliorer leur confort tout au long du parcours.»

Au petit matin lors de l'édition 2015 -

Au petit matin lors de l’édition 2015 – Photos Wysam 333 sur Flick’r

L’épreuve, dont le départ sera donné sur la place du Marché à Orbe, bénéfice du soutien de deux nouveaux sponsors Voénergies et Reep Performance. Cette dernière société est spécialisée dans l’étude posturale qui a pour objectif l’amélioration de la position du coureur sur le vélo afin d’améliorer le rendement du pédalage et le confort du cycliste.

E-Wysam

Pour les amis de la petite reine qui trouvent que le défi 333 demande trop d’efforts avec un vélo de course, il est possible d’effectuer le parcours en vélo électrique. «Accomplir la Wysam procure une énorme satisfaction, car sans le vélo électrique je n’y serais pas parvenu», témoigne Marc-Antoine Chavaillaz, responsable de l’E-Wysam. « Depuis notre première participation avec Jean-Luc Nicoud, l’évolution des machines a été très rapide. L’autonomie des batteries a gagné en durée, alors que la vitesse moyenne a passé de 35 à 42 km/h », précise encore le spécialiste. Pour les personnes intéressées, le comité de la Wysam étudie la possibilité d’organiser la location de vélo électrique. (communiqué)

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