Dans les rues de Kaboul elles sont admirées ou exécrées. L’équipe féminine de cyclisme afghane lutte à vélo pour l’émancipation des femmes de leur pays.

Dans les rues de Kaboul elles sont admirées ou exécrées. L’équipe féminine de cyclisme afghane lutte à vélo pour l’émancipation des femmes de leur pays.

A Kaboul, ville de plus de 3 millions d’habitants, où il est impossible d’échapper aux embouteillages, la bicyclette est réservée à la gent masculine. « Seuls les hommes peuvent faire du vélo, notre société ira de mal en pis si les femmes s’y mettent, témoignent-ils dans la rue. Les femmes font le ménage et peuvent étudier. »

Abdul Sadiq Sadiqi, président de la Fédération nationale de Cyclisme, entraîne donc l’équipe féminine à ses risques et périls. Ses piliers ? Massouma, 19 ans, et sa soeur Zarha, 17 ans.

Ces jeunes filles sont des pionnières. Malgré le danger, elles refusent de céder aux attaques et aux insultes à chaque fois qu’elles traversent pour aller s’entraîner à l’extérieur de la ville. Le coach, qui a échappé à une tentative de kidnapping, se démène seul pour obtenir les fonds qui leur permettraient de participer à une course qualificative pour les Jeux de Rio. Malheureusement, le comité olympique n’a pas d’argent. Pourtant, Abdul Sadiq Sadiqi et ses cyclistes continuent à s’entraîner. Leur but ? Se battre pour l’émancipation des femmes et hisser le drapeau afghan un jour aux JO.

Lien vidéo sur
http://info.arte.tv/fr/afghanistan-les-petites-reines-de-kaboul