333La randonnée-sportive qui emmène les cyclistes d’Orbe à Orbe sur 333 km aura lieu pour la 13e fois le samedi 28 juin. L’épreuve comptera trois boucles : une de 111 km, une de 222 km et une de 333 km. Deux départs seront donnés sur le site de la nouvelle caserne des pompiers de la cité aux deux poissons. Le premier est fixé à 4 h 30 pour le défi de 333 km, le second à 8 h pour les deux autres distances. Les vélos électriques seront de nouveau de la partie.

Parcours connu à l’avance

Contrairement aux trois éditions précédentes, le parcours sera fléché et connu à l’avance. En effet, pour dynamiser l’épreuve, les organisateurs avaient pensé qu’il serait bien de lui donner un goût d’aventure en dévoilant le parcours en trois étapes le jour de la course. L’idée semblait séduisante, mais les coureurs d’endurance aiment connaître le tracé à l’avance pour se fixer des repères et mesurer la progression de leur performance. Aussi pour répondre à ces attentes, le comité d’organisation revient à une formule de randonnée plus classique. Les participants pourront découvrir les parcours définitifs sur le site www.wysam333.ch d’ici au 30 mars, alors que les inscriptions sont déjà ouvertes depuis le 10 mars.

Ce qui est déjà arrêté c’est que les participants qui s’élanceront avant la fin de la nuit emprunteront la montée de Sainte-Croix, et auront droit à un magnifique lever de soleil sur les Alpes bernoises et le lac de Neuchâtel, si la météo le veut bien. Ils regagneront Orbe pour rejoindre les pelotons des 111 et 222 km. Tous les cyclistes auront droit à un magnifique coup d’œil sur le lac Léman en descendant de Châtel-Saint-Denis, sur la Riviera.

Randonnée ouverte à tous

«En traçant les parcours nous avons choisi des difficultés moyennes pour que chaque cycliste, moyennant quand même un entraînement préalable puisse trouver un défi à sa portée», lance Thierry Favre, qui avec Samuel Wyss a concocté les tracés. De plus les deux hommes ont également privilégié la découverte de paysages, auquel on ne porte guère attention quand on les traverse en voiture.

«La rando-sportive est avant tout un défi que chaque coureur se lance à soi-même. Le parcours est fléché, la route reste ouverte à la circulation et l’épreuve n’a pas de chronométrage officiel, selon la définition de l’Association européenne de cyclosport», précise Samuel Wyss fondateur de la manifestation.

Son fils Danilo a accepté de parrainer la manifestation. «Je baigne dans la 333 depuis l’enfance. C’est une épreuve magnifique. Mais je n’ai jamais pu y participer, commente le coureur de l’équipe BMC, soit j’étais trop jeune pour y participer, soit le calendrier de mes compétitions ne le permettait pas.» Toutefois Danilo assure qu’il viendra saluer les participants de la 13e édition avant de participer aux championnats suisses cyclistes sur route.

Quant aux vélos électriques, ils seront de la partie pour la quatrième année consécutive. Mais avec la nouvelle formule, la course par équipe avec une seule bicyclette cède la place au parcours individuel. Si l’électricité est une aide précieuse dans les montées, la distance parcourue nécessite un effort et un minimum d’entraînement. La présence de vélos électriques sur une épreuve aussi longue permet de désigner les vélos électriques les plus performants, économiques et fiables.