Interview d’Yves Corminboeuf, fondateur et directeur de course du Velodux qui se déroulera pour la troisième fois sur la rive sud du lac de Neuchâtel, à Etavayer-le-Lac le 4 novembre prochain.
Vélo romand – Comment a germé l’idée du concept Velodux?
Yves Corminboeuf: Le but premier est d’amener le cyclo-cross au public connaisseur, ainsi qu’aux novices, l’idée d’une épreuve urbaine est devenue alors une évidence. Faire le Velodux un jour ouvrable en ville augmente naturellement l’attrait du public.
Comment qualifier ce type d’épreuve?
C’est une course spectaculaire et unique en son genre, autant géniale à rouler qu’à suivre.
L’image de votre sponsor principal est souvent liée à des activités risquées. Faut-il être un as ou un casse-cou pour prendre le départ du Velodux?
Tous les événements que Red Bull propose sont mesurés, il n’y a jamais de prise de risques inconsciente. Le Velodux n’est pas plus dangereux qu’un autre cyclo-cross. Les obstacles naturels peuvent être franchi à pied en fonction du niveau de chacun. En tant que directeur de course la sécurité de tous est primordiale.
Quelles nouveautés par rapport à l’édition de 2014 et 2015?
Le parcours reste dans sa globalité identique. Mais nous allons découvrir pour la première fois le centre du château de Chenaux. De plus, un grand bac à sable sera positionné devant la collégiale, de quoi assurer le spectacle.